samedi 10 février 2007

Dynamique de groupe


Présentation du roman "Dynamique de groupe" :
Sur fond de secte et de manipulation, au cours d'un séminaire de formation pour les cadres, ce roman aborde la relation complexe qui s'établit entre l'auteur et ses personnages. Ce récit, à limite du fantastique et du policier, a donné naissance au "Chevaucheur des nuées".
Extrait:
"Bref nous sommes dressés pour vivre en société en êtres domestiqués et normalisés. Toute déviance est suspecte. Dans ces conditions notre société produit des individus semblables les uns aux autres, voire interchangeables. C’est le règne de la moyenne pour ne pas dire de la médiocrité. Or, être un chef, c’est être capable de se placer au-dessus et au-devant de la foule pour indiquer la direction, insuffler l’énergie créatrice, communiquer la force qui renverse les montagnes. Pour devenir un chef il faut oser, transgresser. Transgresser l’ordre établi, bousculer les habitudes et les rentes de situation. Il faut savoir oublier, lorsque c’est nécessaire, les interdits sociaux ou moraux qui sont, certes, une garantie de paix sociale mais qui font courir les champions avec des semelles de plomb."

Le texte intégral du roman peut être téléchargé gratuitement sur:
http://www.quellehistoire.com
http://www.ebooksgratuits.com/


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mardi 6 février 2007

Mérigot Marchès, gentilhomme brigand 1360-1391


Extrait de "Mérigot Marchès" (publié aux éditions Le Manuscrit, Paris).
Histoire d'un gentilhomme qui, durant la guerre de Cent Ans, prit la tête d'une bande de "routiers" et répandit la terreur en Auvergne au nom du roi d'Angleterre.

"Ils traversèrent plusieurs hameaux déserts et en ruine. Ils apercevaient, de ci de là, les squelettes calcinés des granges brûlées que les paysans, las des destructions et des pillages à répétition, avaient renoncé à reconstruire.
La troupe se glissa sous les frondaisons et descendit jusqu’à la rivière afin de remonter son cours jusqu’au pied du château convoité.
Arrivés tout près des murs du château, ils aperçurent un homme assis sur un tronc, somnolant près de la porte. Un de ses compagnons, un Breton qui était habile arbalétrier, lui demanda :
- « Veux-tu que je te rende tout mort ce portier et du premier coup ? »
Il acquiesça et répondit : « Oui, je t’en prie ! »
Son compagnon sortit un carreau de son baudrier et tendit la corde de son arme. Il plaça le carreau, ajusta son tir et actionna le mécanisme. Le trait se ficha dans la tête du malheureux."

A. Mourgue


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place des libraires

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Les racines de sang


Présentation du roman policier "Les racines de sang" (éditions MCED, 2004)
Inspirée de faits réels, cette histoire nous transporte dans les régions montagneuses et les forêts d’Auvergne où le passé ne cesse de se mêler au présent.
Extrait:
"Il prit sa voiture et roula pendant près de deux heures le long des petites routes. Il s’arrêta parfois en se demandant dans quelle maison isolée, au fond de quel bois, dans le creux de quel vallon était dissimulée la fillette ?
Le relief était accidenté et la région peu peuplée. Il était aisé de dissimuler une gamine sans que quiconque ne s’aperçoive de quoi que ce soit. En cette saison les gens évitaient de s’attarder hors de chez eux. Les chemins étaient impraticables et les troupeaux restaient dans les étables. C’était un endroit idéal pour se cacher. Mathieu savait par son père que durant la guerre les réfractaires au STO ou les résistants se réfugiaient dans les forêts et l’occupant ne s’y risquait qu’avec d’infinies précautions et des moyens considérables.
Il lui parut peu probable que le ravisseur ait pu transporter sa victime loin d’ici. Peu d’autos avaient circulé le soir du six décembre. Les routes étaient enneigées. Hormis ce mystérieux véhicule orange que des témoins avaient aperçu, les seuls véhicules qui avaient circulé étaient ceux des habitants du village partis à la recherche de la petite."


Alain Mourgue http://www.quellehistoire.com

Mort étrange d'un général


Présentation du roman policier "Mort étrange d'un général" (éditions le Manuscrit, Paris)

Printemps 1962 : l'Algérie s'apprête à devenir indépendante. L'OAS multiplie les attentats. Dans un château de la campagne auvergnate, on découvre le corps inanimé de l'ex-général Xavier Royer des Touches. Les gendarmes concluent rapidement au suicide. Alerté par un de ses amis, le commissaire Loubeyre arrive sur les lieux... Qui était véritablement la victime ? Quel rôle joue donc son entourage et surtout sa belle-soeur, la mystérieuse Marie-Caroline ? Autant de questions qui relancent l'enquête. Celle-ci est vite soumise à de fortes pressions politiques car l'époque est troublée et dangereuse. Le commissaire est rapidement entraîné dans un monde où se mêlent passion, terrorisme, services secrets et barbouzes.

Extrait:
"Il était dépourvu d’expression. Etait-ce un visage ou un masque ? Deux yeux bleus le fixaient sans ciller. Qui se dissimulait derrière ce visage ? Peut-être un ami perdu de vue ou un inconnu, croisé au cours de la vie durant un instant si bref que l’esprit l’avait enregistré sans qu’il en eut conscience ? Il songea…Mais n’était-il pas déjà dans un songe ? Non ! Il ne songea à rien. Il subissait son rêve. Combien de temps les yeux d’azur le fixèrent-ils ? Une seconde ? Une heure ? Une éternité…Une sensation de bien-être métissée d’angoisse l’envahit. Une idée incongrue lui vint à l’esprit : La mort a-t-elle les yeux bleus ?
Le visage s’effaça subitement derrière un voile noir. Tout s’évanouit : la respiration de l’être mystérieux, l’odeur de sa sueur, la soif qui brûlait sa gorge, la fraîcheur de l’air, le grondement de la foudre. Il sombra dans un profond sommeil sans rêve et sans trêve."
Alain Mourgue

Commander cet ouvrage aux éditions Le Manuscrit

Le bonheur du monde

Extrait du roman (non encore édité) "Le bonheur du monde"

"Frege était un spectacle à lui tout seul. Il se laissait emporter par sa logorrhée, inconscient du risque auquel sa passion l’exposait. Ce qui ne pouvait manquer d’arriver survint. Il évoqua Paul, ce démon qui taraudait son intelligence et plantait en sa raison une écharde dont il ne parvenait pas à se défaire. Le nom de Paul qui agissait sur lui comme un purgatif résonna dans la salle comme les trompettes de l’apocalypse. Frege ne put s’empêcher de se lancer inconsidérément dans une exubérante litanie d’épithètes pour mieux avilir son ennemi. D’abord tribunal, puis cirque, stade, studio de télévision et théâtre, l’espace se mua soudain en volcan prêt à vomir sa lave incandescente, à projeter au ciel des nuées ardentes et dévastatrices. La simple énonciation du nom maléfique avait suffi à déclencher l’inévitable explosion. Tout le corps de l’orateur fut parcouru de tremblements. Il entra en transe. Véritable blennorrhée, un torrent diarrhéique de vitupérations antireligieuses jaillit de sa bouche et se répandit sur l’assistance. Il fut pris de convulsions. Il battit l’air de ses bras. Ses yeux tentaient de jaillir de leurs orbites. Ses lèvres étaient devenues sèches et l’écume apparut à leur commissure."

Alain Mourgue

"Le bonheur du monde" est une réponse au livre de Michel Onfray intitulé "Traité d'athéologie" (éd. Grasset). Vous pouvez télécharger le texte intégral sur le site:
http://www.quellehistoire.com (téléchargement gratuit dans l'attente d'une prochaine publication).

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Le chevaucheur des nuées


Présentation du roman "Le chevaucheur des nuées" (Alain Mourgue). Editions ebooksLib (Canada).
Quelle est cette mystérieuse communauté des « serviteurs du chevaucheur des nuées » ? Une bande d’illuminés prônant toutes les transgressions au nom de la liberté et de la puissance ? Une redoutable organisation criminelle internationale dont les ramifications envahissent peu à peu toutes les sphères du pouvoir politique et économique ? Une quête haletante conduit Lou, héros malgré lui, à la recherche de la vérité. De Paris à Vancouver et du Caire aux souterrains de l’antique cité d’Ugarit en Syrie, sa route est jonchée de cadavres atrocement mutilés et d’apparitions énigmatiques. Ce récit nous entraîne aux confins de la réalité et des illusions, là où les apparences se conjuguent en un cauchemar éveillé aux limites de la folie. Œuvre de fiction ? En apparence…
Extrait:

"Les policiers, malgré les situations tragiques auxquelles ils ont l’habitude d’être confrontés, ont été glacés d’horreur et les plus jeunes ont été pris de nausées. Les meubles étaient vidés et leur contenu répandu sur le sol. Dans le salon gisait un corps baignant dans son sang. C’était le cadavre de la fille, Marie-Charlotte, je crois. Son corps était dénudé et les vêtements épars. Enfin, quand je dis le corps, je devrais plutôt dire les morceaux du corps. D’après mon informateur, la tête et les membres avaient été détachés du tronc. Du travail de professionnel paraît-il. Le décès semble consécutif à un coup porté au cœur par une arme tranchante. A priori, il n’y a pas eu de sévices sexuels.
Les policiers sont montés à l’étage et ont trouvé le reste de la famille dans le même état. Le gamin était dans sa chambre, étendu sur le sol, et les parents sur leur lit. Les enquêteurs sont intrigués par ce qui ressemble à une véritable mise en scène macabre."

Alain Mourgue (http://www.quellehistoire.com)